Objectifs écologiques et socio-culturels
Volet écologique
En 2007, pour une deuxième année consécutive, le Grand lac Saint-François fut déclaré pollué et attaqué par les algues bleues. Alarmés par ce diagnostic, des riverains du lac, citoyens de la municipalité de Saint-Joseph-de-Coleraine, se mobilisèrent afin de mettre en place un centre local de protection du lac et de la forêt , et cela sur un terrain de dix hectares loué depuis 1975 par l'association des riverains de ce secteur et depuis peu par la municipalité auprès du Ministère des Ressources naturelles. Des démarches de financement furent alors entreprises afin de réaliser les deux principaux volets du projet :
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Plantation de plus de mille arbres d'espèces indigènes, aménagement de sentiers mettant en valeur les richesses naturelles du milieu : plantes, arbres, blocs erratiques, ravage de cerfs, aménagement d'une aire d'accueil et d'un site d'observation ornithologique, etc. Des organismes tels que la fondation d'Hydro-Québec pour l'environnement, Evergreen-Canon et le Regroupement pour la protection du Grand lac Saint-François contribuèrent pour un total d'environ 35 000 $ à la réalisation de cette phase du projet.
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Construction d'un pavillon.
Ce premier objectif du projet de centre s'est en partie concrétisé par le fait de soustraire le terrain aux entrepreneurs qui auraient voulu y construire des condos, alors que le terrain en question est situé en bordure d'une partie fragile du lac (faible niveau de l'eau). Le terrain est maintenant protégé comme espace vert. Au fil des ans, des étudiants furent engagés, un par été, grâce au programme de subvention Emploi d'été Canada.
Volet socio-culturel
En 2013 fut créée la Corporation du terrain communautaire, une corporation sans but lucratif offrant dorénavant ses services à toute la population. Lors de l'inauguration du pavillon le 4 juillet 2015, Marcel Gaumond, président de la corporation, déclara l'intention d'associer dans le futur l'ensemble des activités devant être proposées, sur le terrain et à son pavillon, concernant la culture amérindienne en raison des valeurs traditionnelles véhiculées par cette culture : écologie, arts (chants et danses), artisanat, science végétale et esprit communautaire. Cela en référence aux premiers habitants des rives du lac : les Abénaquis.
